État des lieux de l’enseignement du français
Date de soumission : 18/05/2016
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | |||||
secondaire | |||||
Supérieur |
LVE 1 (préciser) | LVE 2 (préciser) | LVE 3 (préciser) | LVE 4 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | |||||
secondaire | |||||
Supérieur |
2.3. Effectifs des apprenants de français*
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
Dans le cas du français langue seconde, l’introduction peut se faire dès la maternelle, mais n’est obligatoire qu’à partir de la première année du primaire.
3.1.1. Enseignement public
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
3.1.2. Enseignement privé
Préscolaire | Primaire (école de base) | Secondaire |
---|---|---|
Le français est la langue d’alphabétisation de la majorité au Québec, mais environ 23% de la population est scolarisée en anglais et a le français comme langue seconde.
En 2006-2007, l’apprentissage de l’anglais, langue seconde, débute dès la première année du primaire.
Autre langue 1 (préciser) | Autre langue 2 (préciser) | Autre langue 3 (préciser) | Commentaires | |
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Primaire | Anglais | |||
secondaire | Anglais | |||
Supérieur | Anglais |
Non
3.5.1. Établissements nationaux
Désignation | Cycles (niveaux) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Commissions scolaires francophones au Québec | Préscolaire, Primaire, Secondaire | 864488 |
Nombre total d’apprenants
Préscolaire | Primaire | Secondaire |
---|---|---|
98561 | 438711 | 327216 |
3.5.2. Cursus professionnels en français (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificat | Effectif |
---|---|
27523 | |
91956 |
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
Préscolaire et primaire | 301 | |
Secondaire | 189 | |
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
Niveau | Nombre d’heures/semaine | Effectif |
---|---|---|
3.6. Établissements français
Primaire | Secondaire | Supérieur |
---|---|---|
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
Désignation | Statut (public, privé, étranger) | Nombre d’élèves |
---|---|---|
Oui
2005
Non
Non
Non
C’est plus axé sur le Québec.
Quelques textes épars pourraient toucher à d’autres pays francophones.
Certains le font. Ces ressources sont très axées sur la France, autant en terme de contenus culturels (repères culturels abordés) et linguistiques (variétés linguistiques privilégiées) qu’en terme de programmes (le cadre européen n’est pas en usage au Québec) et de pédagogie (Au Québec, l’approche actionnelle occupe une place importante). Ainsi, elles ne cadrent pas toujours bien avec la réalité québécoise.
5.1. Nombre
Primaire | Secondaire | Supérieur |
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48000 | 37000 |
Oui
Oui, notamment les chargés de cours enseignant le français langue seconde, première ou étrangère dans le supérieur.
57000$ (profs FLS et de formation générale)
Baccalauréat en éducation (choisir l’option qui convient : enseignement du français au primaire, secondaire, langue seconde, etc
Oui
Oui
Oui
L’activité toute récente est un Samedi pédagogique organisé à la ville de Québec, le samedi 7 novembre ont eu lieu, à l’Université Laval, 4 ateliers de perfectionnement :
1er bloc, 9h00 à 12h00
• Enseigner les arts en classe de langue (formatrice : Renata Klimek-Kowalska) OU
• Utiliser l’ordinateur et les ressources en ligne (formatrice : Flavia Garcia)
2e bloc, 13h30 à 16h30
• Apprendre par la chanson contemporaine (formatrice : Renata Klimek-Kowalska) OU
• Atelier de création de matériel pédagogique (formatrice : Flavia Garcia)
1er bloc, 9h00 à 12h00
• Enseigner les arts en classe de langue (formatrice : Renata Klimek-Kowalska) OU
• Utiliser l’ordinateur et les ressources en ligne (formatrice : Flavia Garcia)
2e bloc, 13h30 à 16h30
• Apprendre par la chanson contemporaine (formatrice : Renata Klimek-Kowalska) OU
• Atelier de création de matériel pédagogique (formatrice : Flavia Garcia)
Oui
Tableau départements francais
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
Université de Montreal | ||||
Université du Québec | ||||
Université de Laval | 35 | 20 | 23 |
Oui
Tableau instituts formation
Désignation | Effectifs année 1 | Année 2 | Année 3 | Année 4 et + |
---|---|---|---|---|
Culturelle |
Démocratique |
Économique |
Autres |
S’intégrer dans la vie au quotidien au Québec.
Selon Longpré (À paraître), ce sont la nécessité d’utiliser le français et le souhait de participer pleinement à la communauté québécoise qui incitent le plus les nouveaux arrivants à faire l’apprentissage du français.
Selon Longpré (À paraître), ce sont la nécessité d’utiliser le français et le souhait de participer pleinement à la communauté québécoise qui incitent le plus les nouveaux arrivants à faire l’apprentissage du français.
Première ligne
J’approuvais les valeurs et les projets du gouvernement précédent et je suis à des millénaires de prôner l’isolement des nouveaux arrivants. En tant qu’enseignante en francisation et intervenante en première ligne sur le terrain de l’immigration, je peux vous dire que mon rôle est basé sur l’inclusion : inclure les nouveaux arrivants à la société québécoise, à la langue française, au marché du travail. Mes valeurs excluent aussi l’exclusion. Mon objectif — ainsi que celui de ceux que vous accusez d’être « fermés » —, c’est qu’ils s’intègrent à la population. Qu’ils se sentent concernés par ce qui les entoure. Par nos réalités qui sont maintenant les leurs. Qu’ils deviennent des acteurs de premier plan de la société québécoise et pas seulement des spectateurs, isolés dans leur communautarisme.
J’enseigne le français et la culture québécoise aux immigrants quarante heures par semaine, onze mois par année depuis sept ans. Les réalités de l’immigration sont mon quotidien. Mes premières préoccupations ont toujours rapport à la francisation. En 2013, 43,9 % de nos nouveaux arrivants n’avaient aucune connaissance de la langue française. J’estime qu’il est normal que plusieurs nouveaux arrivants n’aient pas de connaissances dans notre langue officielle, mais qu’il est de notre devoir de franciser tous ceux qui se joignent à nous de façon adéquate. Actuellement, j’ai quinze étudiants adultes dans ma classe. J’enseigne au niveau préalable, soit le stade « 0 », des étudiants à qui j’ai enseigné l’alphabet et les sons, avec tout mon coeur, ma patience, mes sourires et ma compréhension. Pouvez-vous croire que la moitié de ma classe habite au Québec depuis plus de dix ans et qu’ils sont dans ma classe ? Qu’ils ne disaient même pas « je m’appelle » il y a sept semaines ? Tout ça pour une seule raison : le Québec leur permet de se passer du français pour combler leurs besoins. Ils n’ont pas besoin de la langue pour évoluer ici.
Mes études de maîtrise portent justement sur les facteurs de motivation et de démotivation des immigrants allophones à apprendre le français à Montréal. Toutes les recherches tendent à prouver que la nécessité d’une langue ainsi que la volonté d’intégration à une communauté ou à un peuple tiennent un rôle primordial dans la motivation nécessaire à l’acquisition d’une langue seconde.
Cf. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/406769/le-francais-c-est-l-inclusion
Photo: Renaud Philippe - Le Devoir La francisation des immigrants est une étape cruciale de l’intégration, et donc de l’inclusion
J’approuvais les valeurs et les projets du gouvernement précédent et je suis à des millénaires de prôner l’isolement des nouveaux arrivants. En tant qu’enseignante en francisation et intervenante en première ligne sur le terrain de l’immigration, je peux vous dire que mon rôle est basé sur l’inclusion : inclure les nouveaux arrivants à la société québécoise, à la langue française, au marché du travail. Mes valeurs excluent aussi l’exclusion. Mon objectif — ainsi que celui de ceux que vous accusez d’être « fermés » —, c’est qu’ils s’intègrent à la population. Qu’ils se sentent concernés par ce qui les entoure. Par nos réalités qui sont maintenant les leurs. Qu’ils deviennent des acteurs de premier plan de la société québécoise et pas seulement des spectateurs, isolés dans leur communautarisme.
J’enseigne le français et la culture québécoise aux immigrants quarante heures par semaine, onze mois par année depuis sept ans. Les réalités de l’immigration sont mon quotidien. Mes premières préoccupations ont toujours rapport à la francisation. En 2013, 43,9 % de nos nouveaux arrivants n’avaient aucune connaissance de la langue française. J’estime qu’il est normal que plusieurs nouveaux arrivants n’aient pas de connaissances dans notre langue officielle, mais qu’il est de notre devoir de franciser tous ceux qui se joignent à nous de façon adéquate. Actuellement, j’ai quinze étudiants adultes dans ma classe. J’enseigne au niveau préalable, soit le stade « 0 », des étudiants à qui j’ai enseigné l’alphabet et les sons, avec tout mon coeur, ma patience, mes sourires et ma compréhension. Pouvez-vous croire que la moitié de ma classe habite au Québec depuis plus de dix ans et qu’ils sont dans ma classe ? Qu’ils ne disaient même pas « je m’appelle » il y a sept semaines ? Tout ça pour une seule raison : le Québec leur permet de se passer du français pour combler leurs besoins. Ils n’ont pas besoin de la langue pour évoluer ici.
Mes études de maîtrise portent justement sur les facteurs de motivation et de démotivation des immigrants allophones à apprendre le français à Montréal. Toutes les recherches tendent à prouver que la nécessité d’une langue ainsi que la volonté d’intégration à une communauté ou à un peuple tiennent un rôle primordial dans la motivation nécessaire à l’acquisition d’une langue seconde.
Cf. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/406769/le-francais-c-est-l-inclusion
Photo: Renaud Philippe - Le Devoir La francisation des immigrants est une étape cruciale de l’intégration, et donc de l’inclusion